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lundi 23 décembre 2013

POème.. family jewels




Fric, froc l’affaire est dans le sac 

Fric, Frac, l’amour au fond du froque

Fric, froc, Comedia alla Balzac 

Fric, frac, la trique de Béla Bartók

Fric, Froc, Aux chiottes la bite à Prozac

Fric, Frac, ce sera phallus nom de Knock!



family jewels
Stelh

samedi 3 août 2013

POème.. La princesse au petit pois






Grelin, Grelin dans sa tête
Serait-elle la fée Clochette?
La princesse au petit pois
Abroge mille et une lois

En guise de protection un rideau de Rhododendrons..



Grelin, Grelin dans sa tête
Serait elle brave chouette? 
La princesse au petit pois 
Perce le venin des Toi

Des troubadours, de la cour à manger en petits fours..


Grelin, Grelin dans sa tête 
Serait-elle Girouette ? 
La princesse au petit pois 
Hurle à la nuit son Moi

des loups bien lourds à en faire vite le tour..




Grelin, Grelin dans sa tête
Aurait elle des castagnettes?
La princesse au petit pois
Danse au-dessus des toits

Ici nulle génuflexion, que d'ardents charbons..


Grelin, Grelin dans sa tête
Aurait elle des castagnettes?
La princesse au petit pois danse au-dessus des toits
Pour Monseigneur,

le roi..


jeudi 25 juillet 2013

POème.. Un thé o thym






L’opalescence d’un jour comme glaive

Un front sillonné en tout genre à toutes idées

Le bruissement de l’eau et les bulles dans les yeux

Nous nous sommes rencontrés au détour d’une sonate



Du silence pour tous langages

Une histoire à milles visages

A pas de chat tu t’avances et je frémis



L’adolescence des pierres qui se soulèvent

Une main généreuse en tout lange à toutes sabrées

Le froissement de nos peaux et la fibule dans les creux

Nous nous sommes interpellés au bas d’une véniate



Du ciment pour tout carrelage

Un hôtel à milles visages

A pas de lynx tu me suis et je souris


La turgescence d’un désir encore en sève

3 nombres glissés en toute oreille à tous pariés

Le glissement de nos voix et le vestibule soucieux

Nous nous sommes rapprochés à gorges étroites



Des deuils pour tous bagages

Un cœur à milles visages

A pas de hyène je gémis, tu m’attendris




L’arborescence des fièvres sans nulle trêve

L’esquisse heureuse en toute bouche à tous priés

Le terrassement de mon âme et le non de ceux

Nous nous sommes embrassés sous les flammes adéquates




Des doigts pour tous voyages

un goût à mille visages

A pas de loup tu lapes, je faiblis




La quintessence d’un mur qui agrippe nos rêves

Le tambour porté en tout corps à toutes échappées

Le croassement de nos chairs oh ! nom de Dieu !

Nous nous sommes excités, j’en reste moite



A pas de chiens, on se flaire, on glapit
on s'enfuit?.. 


 
Thé o thym
Stelh 2013

dimanche 14 juillet 2013

Texte Auteur Léo Ferré.. Préface

La poésie contemporaine ne chante plus, elle rampe
Elle a cependant le privilège de la distinction
Elle ne fréquente pas les mots mal famés, elle les ignore
On ne prend les mots qu´avec des gants
À menstruel, on préfère périodique
Et l´on va répétant qu´il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires et du codex

Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n´employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu´ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baise-main
Ce n´est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baise-main qui fait la tendresse
Ce n´est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s´ils ont leur compte de pieds ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes

Le poète d´aujourd´hui doit être d´une caste, d´un parti ou du Tout-Paris
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé

La poésie est une clameur
Elle doit être entendue comme la musique
Toute poésie destinée à n´être que lue et enfermée dans sa typographie n´est pas finie
Elle ne prend son sexe qu´avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l´archet qui le touche

L´embrigadement est un signe des temps, de notre temps
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes
Les sociétés littéraires, c´est encore la société
La pensée mise en commun est une pensée commune

Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes
Renoir avait les doigts crochus de rhumatisme
Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d´un coup toute sa musique
Beethoven était sourd
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok
Rutebeuf avait faim
Villon volait pour manger
Tout le monde s´en fout!
L´art n´est pas un bureau d´anthropométrie
La lumière ne se fait que sur les tombes

Nous vivons une époque épique
Et nous n´avons plus rien d´épique
La musique se vend comme le savon à barbe
Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu´à en trouver la formule
Tout est prêt : les capitaux, la publicité, la clientèle
Qui donc inventera le désespoir?

Avec nos avions qui dament le pion au soleil
Avec nos magnétophones qui se souviennent de ces voix qui se sont tues
Avec nos âmes en rades au milieu des rues
Nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions

N´oubliez jamais que ce qu´il y a d´encombrant dans la morale, c´est que c´est toujours la morale des autres

Les plus beaux chants sont des chants de revendication

Le vers doit faire l´amour dans la tête des populations
À l´école de la poésie, on n´apprend pas!
On se bat


Préface
Léo Ferré

vendredi 5 juillet 2013

POème.. Le Silence d'après le concours des contes du jour et de la nuit - France musique (musique : Arvo Pärt - Silentium)







Grandes lignes élancées de nos fantômes jadis passés,
Mise à bout de signes enfumés et dans le fond un secret..

Âme vide d'appels d'urgence,
Je marche, déambule à travers ton silence.


Harmonie déconjuguée de lui et elle au temps aimé,
Mise à plat de signes enfumés et à l'extrémité un indiscret..

Mon cœur en balconnière,
Se ramasse par paquets à la petite cuillère.


Souvenirs en pointillés de toi, de moi en mortifiés,
Mise à sac de signes enfumés et sur la brèche un égaré..

Paraître à tous et à rien,
Je compte à rebours le balancier tellurien.


Plates fissures esquissées de corps à cors inanimés,
Mise à pied de signes enfumés et en abysse un minaret..

L'amour en guise de quittance,
Le plateau s'écueille sur ton absence.


Radeaux de fils et de traits, l'esprit se suspend en naufragés,
Mise à mort de signes enfumés et à l'écornure le sacré..

Une perle sur le tapis persan,
Je te posthume en épitaphe cette goutte de sang.





Epitaphe funèbre : Le Silence – 2013                   

Stelh            

http://www.youtube.com/watch?v=FK-KC2aQpcI       

mardi 2 juillet 2013

POème.. Dolce Vita

Dolce carezze infinite
Ostente feminile

La dona o pé nu
Cae e va giu

ouro preto para la calçadinação
iniciação a la misturaginação

ossigeno debile
E le sue altre amabile

Viaje con fecha limite
Inventar un nuevo codice

Treviso sozinho nello panuelo.
Anima mobile in mobilo..


Dolce Vita - 2012                   
Stelh                   

POème.. Sentations



Qu’avez vous à dire vous autres ?
Avec vos sourires et vos dents acérées.

De grille et de biais vos regards s’oxydent.
Est ce la joie de leur infanticide ?

les gamètes et les lapins sautent
au chat perché.

Qu’est ce donc le génie ?
Une oeuvre paranoïaque ?

Des petits meurtres sans grands cris,
Des historiettes pour vous et lui .

Est ce du surréalisme ?
L’expo d’une catharsis ?

Un grand tube pour tout office ;
Elle but jusqu’au calice.

Le fascisme de l’imperfection,
Pour toute implication.

Exotiques et colorées,
Elles s’emboîtent.

De poupées
En poupées,
de russie à hawaï.

Irrespectueux et droits,
Ils s’accouplent.

celui-ci
et
celui-là

du parvis à daube.. aïe!

Un grand feutre sur le lit
Une poule qui y gît.
Qui pique or sur le mur?

Des calimeros pour tout tableau
Des tripaux pour tout chapeau

Les entendez vous ?
Ricaner sous leurs entrailles ?

Mais mon Dieu !
Ils braillent

Sales mioches
Mal souillés

Un de dos, un par là.
La revancha
del ganado.

Une ici, une pas là.
Le pourquoi ?
Il a dit.

                                 
Sentations - 2011                   
Stelh